Ferrari 512 Testa Rossa

Ferrari 512 TR
La voiture des golden boys...

     Voilà près de 30 ans que ce postérieur, de près de 2 m de large, fait fantasmer les hommes amateurs de belles italiennes, et là je parle de voitures bien évidemment ! Alors, quand l’occasion nous a été donnée de redécouvrir cette icône des années 80, il était impossible de passer à côté d’un tel mythe !

 

Ferrari 512 Testa Rossa profil

 


     Destinée à remplacer la 512 BB, la Testarossa apparaît en 1984 au salon de Paris. Née du coup de crayon du centre de style Pininfarina, sa ligne marqua le paysage automobile dès sa sortie. Véritable star du petit écran dans les années 80, on a pu la voir tenir la vedette dans Miami Vice aux côtés de Don Johnson alias Sonny Crockett, ou encore dans un clip du célèbre DJ Kavinsky, Protovision.
Identifiable au premier coup d’œil, la première génération (il y en a eu 3 au total) ne disposait, en effet, que d’un seul rétroviseur et ce dernier était placé au milieu du montant du pare-brise. Les feux arrières étaient dissimulés derrière une grille noire et les protes disposaient de lamelles, du jamais vu jusqu’ici ! On retrouvait bien évidemment, les 4 sorties d’échappement, ainsi que des phares escamotables tellement tendance ces années là !
     Animée par un 12 cylindres à plat de 4942 cm3 et développant la bagatelle de 390 CV (remettons dans le contexte, la 205 Gti venait de sortir et son 1,6 L en développait 105 CV!), les performances étaient extraordinaires. Le 0 à 100 km/h en 4,8 s, le 400 m en 12,6 s et le 1000 m en 23,9 s à plus de 230 km/h. La Testarossa était l’une des rares automobiles à pouvoir approcher les 300 km/h tout en gardant une excellente tenue de route.
En 1992, la Testarossa connaîtra sa première évolution stylistique et sera rebaptisée 512 TR. Les faces avant et arrière seront modifiées et la mécanique aussi. Ainsi, le 12 cylindres franchira la barre des 400 CV pour développer 428 CV. En 1994, l’auto sera remodifiée, (face avant et arrière à nouveau modifiée et reprenant le design de sa petite sœur, la 355) et s’appellera F512M, M pour Modificata.
     La puissance de cette ultime version Testarossa sera 440 CV, et la belle italienne sera dotée de bielles et de pistons en titane pour une vitesse maximale de 312 km/h.
Le modèle présenté ici, est la seconde version, la 512 TR.

 

 

Ferrari Testa Rossa

 


     Cette génération est présentée le 2 janvier 1992, en avant-première mondiale du salon automobile de Los Angeles.
     Bien qu’elle utilise de nombreux éléments communs à la Testarossa, notamment de carrosserie,(seul un œil averti verra les différences), la Ferrari 512 TR était à considérer comme une nouvelle voiture. Seuls ses ailes et son capot restent identiques, mais les jantes passent du 16’’ au 18’’ et le bouclier avant adopte des optiques similaires à la 348.
     L’intérieur demeure relativement simple, sport et chic, revêtu de cuir, du tableau de bord jusqu’au plafonnier. On a le droit à la climatisation, aux vitres et rétroviseurs électriques ainsi qu’au volant réglable en hauteur ! Les sièges sont enveloppants (un peu plus de maintien latéral aurait été le bienvenu) et vous donnent envie d’avaler les kilomètres. Les commandes de boîte sont fermes mais précises. Chaque démarrage et accélération vous rappelle que l’auto est issue d’une voiture de course. Une voiture, sans être macho, d’homme ! Mollets bien fermes et bras musclées assurés après utilisation de la belle ! Voir une femme derrière le volant d’une Ferrari était plutôt rare à cette époque et on sait pourquoi ! Jamais avare en sensations, le 12 cylindres vous comble de bonheur à chaque envolée du compteur, d’un bruit rauque au démarrage, au hurlement aigu dans les tours, pour le grand bonheur des oreilles !
     Depuis 3 ans, elle comble de bonheur son actuel propriétaire. Ce dernier, fin mécanicien à ses heures perdues et doté de doigts de fée, s’est même chargé de remplacer l’échappement, par un inox pour profiter encore plus pleinement de cette merveilleuse mélodie italienne !
     Coûtant aujourd’hui entre 70 000 et 80 000 euros (le prix d’une BMW série 5 mazouté avec ses options), il possible d’accéder à une des Ferrari les plus mythiques de tous les temps. Seul votre voisin, qui ni connaîtra rien en voiture, vous regardera d’une drôle de manière, en pensant que vous décrochez le jackpot à l’euro million !

Moteur Ferrari 512 Testa Rossa


     Côté miniature, la 512 TR est plutôt rare en miniature au 1/18e. Seul Mira (fabricant aujourd’hui disparu) et Kyosho se sont attelés à réduire la belle italienne. Rien du côté de Burago, Elite ou autres grands réducteurs de Ferrari au 1/18e de cette époque.
Pour ceux qui avaient raté la 512 TR Kyosho, rassurez vous, deux nouvelles variantes sont annoncées pour 2014, en rouge et en jaune ! 

 

 

Ferrari 512 Testa Rossa miniature
Echappements chromés, logo 512 TR, feux bicolores blancs et rouges, jupe arrière conforme, les modifications d’ordre esthétique sont fidèlement reproduites.

 

 

Ferrari Testa Rossa miniature
Emblème Pininfarina, jantes 5 branches irréprochables (même les valves sont là !), logos sur fond jaune au centre, disques et étriers de freins estampillés Ferrari. Rien ne manque !

 

 

Ferrari Testa Rossa miniature intérieur
Volant 3 branches, frein à main à gauche du siège conducteur, commandes de réglages de ventilation, grille métallique et levier de vitesse (notre auto disposait de la boule en noir et non en alu). Quel réalisme ! Il ne manque que l’odeur !

 

Ferrari Testa Rossa miniature moteur
Le flat 12 est ultra détaillé. Filtre à air, rampes d’injection, silencieux, d’échappement, boîtiers électroniques, fils de bougies de part et d’autre des culasses. Sans oublier, le cavallino trônant fièrement au centre de la grille arrière !

 

 

Ferrari Testa Rossa miniature capot
Tous les renforts du capot son visibles. Tout y est traité en noir. Moquette noire, l’intérieur du compartiment, on y trouve également les différents rangements ainsi que le bocal de liquide de frein.